Jisei Goshindo

« Auto défense formative »


Membre de la « Jisei-Dô Kenkyukaï Belgique ».

Le Jisei-Goshindô est une voie () qui cristallise les désirs de pratiquer un art de défense personnelle efficace (go), de préserver son intégrité (shin) par une méthode holistique (intégration totale du corps) et de toujours progresser et se construire (jisei).

Cet art repose sur un travail énergétique propre à la méthode de kikô élaborée par Sensei Tokitsu (9è dan), fondateur du Jisei Dô. La maîtrise des bases du kikô est le préambule incontournable aux techniques de combat. Celles ci deviennent naturelles et spontanées et non plus stéréotypées.

Kikô

Le registre des techniques de combat est une synthèse de plusieurs arts martiaux tels que, le Jisei karate dô , le Jisei taichi et pour la plus large part, le jûjutsu.

Goshindo détour copie

Toutes les dimensions du combat de défense personnelle sont envisagées (debout, sol, assistance à un proche, avec arme et sans arme, …).

Les exercices de combat (avec et sans protections) visent à appliquer de manière dynamique les principes étudiés, dans le respect de l’autre et avec l’autre mais sans compromission. Ils permettent au pratiquant de s’évaluer et de prendre conscience des insuffisances à combler.

Combat avec protections

L’efficacité se situe sur trois plans: martiale, santé et bien être. Ces trois éléments sont étroitement imbriqués et indissociables. Pratiquer longtemps, de mieux en mieux tout en se préservant soi-même.

La recherche de cet idéal technique participe à la construction de soi (jisei) et la dimension de voie martiale (budo) prend alors tout son sens.

La source


Kenji Tokitsu

Né en 1947 à Yamaguchi au Japon, il s’initie tôt aux arts martiaux, dès son entrée au lycée. Il prolonge sa pratique du karaté lors de ses études à l’Université de Hitotsubashi à Tokyo ou il réussi brillamment.

En 1971, il saisi l’occasion de partir en France pour participer à la diffusion du Shotokan en Europe. Un avenir pourtant prometteur l’attendait au Japon.  Il obtiendra après des années éprouvantes les titres de Docteur en sociologie et civilisations orientales de l’Université de la Sorbonne à Paris tout en poursuivant sa pratique avec une intensité peu commune.

En 1983, il fonde l’école Shaolin-Mon (la porte, le courant de Shaolin) suite à une étude approfondie des styles de karaté modernes et d’Okinawa. Il étudie leur histoire, leur transmission et les phénomènes de transformations inévitables qui les accompagnent. Il découvre aussi leur origine et filiation avec les arts martiaux de Shaolin. Ses recherches vont se poursuivre en associant des principes corporels, énergétiques et stratégiques qu’il va découvrir en pratiquant l’art du sabre, le jûjutsu, le i-chuan, le taichi et le kikô (qi gong) élaboré par le Docteur Yayama.

Taichi

Fort de ces recherches, en 1997, il abandonne l’appellation Shaolin-Mon et fonde le Tokitsu Ryu Jisei-Dô ou l’art par lequel on se forme soi-même. Il est actuellement 9è dan. Son credo: « santé, bien-être et efficacité », trois éléments indissociables à ses yeux pour allier l’efficacité en combat tout au long de la vie et le développement harmonieux de la personnalité.

Pour en savoir plus, voici une présentation de Senseï Tokitsu parue dans le magazine Karate Bushido: “Samouraï des temps modernes

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