Journée jisei goshindo

Dimanche 16 octobre 2011 à Namur

de 10h à 13h et de 14h à 17h

Centre Namurois des Sports Avenue de Tabora, 21

P.A.F.: 30 euros la journée et 15 euros la demi journée

Renseignements : (+)32 475 / 61 01 86 • vincent.leduc@jiseido.be

Thèmes variés : autodéfense, testing du placement du corps (stabilité et vitalité),
déplacements, liaison debout-sol-debout, atémis pieds-poings & clés fondamentales, …

Animée par:

RICHARD PROSPERO   8° DAN
VINCENT LEDUC    6° DAN
PASCAL VIGNERON   4° DAN
REGIS BRASSEUR    4° DAN

Sous la Direction Technique de
Vincent LEDUC
5° Dan Tokitsu-Ryu Jisei Budô

Echos du stage du 20-21 nov 2010

K. Tokitsu et Sabino Leonne 6è dan

Le stage s’est déroulé en deux temps. Le premier temps, le temps du corps, de son éveil , de sa mobilisation et de son renforcement grâce au kikô. Travail subtil des différents chakras, rouages énergétiques indispensables à la formation d’un corps martial équilibré et totalement intégré. La représentation mentale et l’évocation de sensations ne suffisent pas seules à conclure au travail interne, elles sont les guides amenant à faire vivre le corps par l’intérieur. Chercher à localiser précisément ses espaces internes, y faire naître les mouvements (activations des chakras grâce aux katas de l’oiseau, de la tortue , du dragon,…) à partir desquels on génère la force martiale nécessaire au combat.

Le deuxième temps s’appuie en toute logique sur le précédent. Construction de la technique martiale sur le socle du corps intégré. Développer, étudier et répéter les séquences techniques avec toujours le soucis de leur émergence des principes énergétiques. Senseï Tokitsu a beaucoup insisté sur la nécessité du renforcement notamment à l’aide des exercices « du taureau d’acier qui remue la terre »  et de ritsu zen. Un travail très précis basé sur de multiples variantes destinées à ne négliger aucun des muscles profonds à renforcer.

Participants au stage de kikô

Comme toujours à Namur, le stage s’est déroulé dans une atmosphère de travail intense mais dans un esprit de convivialité, d’ouverture et d’échanges. Des habitués de longue date ainsi que de nouveaux venus de tous les horizons martiaux et géographiques (Italiens, Français, Belges flamands et wallons… et oui, et d’autres).

Corps martial

(Donner) Du corps à la technique.

« Bouge seulement lorsque tu seras capable de bouger« 

Cette maxime martiale résume l’essence du principe que nous nous efforçons de suivre. Tout est dit… et rien n’est dit. Incompréhensible pour le profane, elle résonne d’une toute autre manière pour le pratiquant initié. Il s’agit de construire des aptitudes à se mouvoir d’une manière efficace en combat. En d’autres mots, pouvoir « toucher »(percuter, déstabiliser ou maîtriser) l’adversaire sans être « touché » par lui. Bouger frénétiquement est vain à moins de le faire avec une visée stratégique. De plus, tout mouvement perceptible est prévisible. Comment donc éviter d’être prévisible et comment pouvoir « toucher » avec efficacité ?

Voici les principales étapes permettant d’y parvenir proposées en Jisei-goshindo (Le langage se veut le plus abordable possible) :

1/ Localiser les différentes zones du corps mobiles et sièges énergétiques (chakras). 5 chakras importants qu’il faut se représenter comme étant des volumes à partir desquels des mouvements (flexion, expansion, compression, rotation) sont possibles. rappelez vous les poupées de votre enfance du genre « action man ». Une grosse rotule située au niveau du bassin permettait les mouvements de rotation et flexion. Ces « rotules » se trouvent au niveau du bassin, du nombril, du plexus solaire, du milieu du sternum et de la fourchette claviculaire sous la gorge.

2/ Dynamiser ces chakras par les katas de kikô de l’école (le pendule, l’oiseau, la tortue, le dragon, l’ours) . ceux ci visent à « réveiller » les muscles profonds attachés à ces différents chakras et à pouvoir les solliciter de manière consciente et volontaire. Se mouvoir de cette manière, c’est un peu comme se masser de l’intérieur. Une série de ces muscles sont directement liés à l’axe vertébral. Une grande attention est donc portée aux postures.

3/ Renforcer. La  musculation classique a pour but de renforcer les muscles du quotidien (capital physique primaire). Le corps n’est pas considéré comme un tout. On travaillera tel ou tel groupe musculaire seul ou en association en fonction de l’objectif fixé initialement. D’une certaine manière on agira de la même façon… dans un premier temps mais avec les muscles profonds associés à chacun des chakras (capital physique secondaire). Il s’agit de se muscler intelligemment. Dans un second temps, les exercices de renforcement concerneront l’ensemble de ces chakras. Des exercices tels que « le taureau d’acier remue la terre » ou « ritsu zen » et leurs nombreuses variantes ont étés conçus à cet effet. On pourrait comparer chaque muscle à un arc et analyser la force qu’il est capable de produire. Il est évident que un ou deux arcs (muscles) courts mêmes très forts dégagerons moins de force qu’un arc solide de très grande taille. Conclusion, il s’agit renforcer notre capital physique secondaire de manière à pouvoir utiliser notre corps comme un tel arc.

4/ Utiliser. Selon les disciplines, le registre martial est abordé par l’étude des katas ou/et par l’étude de situations de défense et de combat. Interviennent en plus des éléments de stratégie, de cadence …  Il ne s’agit pas de connaître 150, 200 ou 1000 techniques et de les restituer comme des recettes de cuisine que l’on a étudiées par cœur, cela équivaudrait à prétendre avoir étudié un livre en apprenant de mémoire la table des matières. Peut importe le nombre pourvu que l’on puisse les appliquer à partir d’un « corps intégré« , grâce au travail précité dans les points 1/, 2/ et /3. Le geste juste émerge alors naturellement à partir du terreau rendu fécond qu’est notre corps désormais intégré et de l’étude conjointe du combat/défense . Le « corps intégré » se mue en « corps martial« .

Cela étant, il ne faut pas considérer le kikô juste comme un type de musculation quelque peu exotique. Le kikô fait appel à tous les sens. Le terme corps employé ici recouvre un sens large, le cerveau lui-même y étant inclus. Il n’y a  pas lieu de les séparer. C’est pourquoi des exercices de visualisation, d’évocation sont très utilisés. De cette manière le cerveau mis dans un certain état a une influence sur le corps (dans le sens commun) . La recherche de bien être par exemple, outre ses effets indéniables pour la santé, qui elle même permet au pratiquant d’être au mieux de sa forme, est un repère technique de premier ordre. Pour permettre aux muscles « profonds » peu inervés d’êtres sollicités, il convient de taire le « bruit de fond » créé par les tensions de nos muscles quotidiens. Ne dit on pas « tension sans tension » en tai chi? Ceci peut être compris comme: « garder en tension votre capital secondaire et détendre le capital primaire« . Le second faisant souvent barrage au premier et freinant donc le geste (impression de « toujours en retard »).

Stages K. Tokitsu à Namur

K. Tokitsu Senseï


Stage le samedi 21 (Qi-gong/kikô) et dimanche 22 mai (Jisei budô et auto défense) 2011.

Je vous encourage vivement à venir participer en partie ou complètement à ces stages très enrichissants et incontournables.

Plus de détail sur

www.jiseido.be

Echos du stage jiseido 30 mai

Voila encore un stage qui fut riche. Le premier module Jisei karatedô assuré par Vincent Leduc (6è dan) a duré 1h30. Conscience de l’axe vertical, éveil et renforcement des zones énèrgétiques (chakras) comme fondements de la pratique martiale. Sur le thème de la lance et du bouclier chers à nos lointains aïeuls. Avec méthode, Vincent s’est appliqué à l’étude des différents éléments constituant le socle solide sur lequel l’expression martiale devait prendre appui. Il s’agissait plus de construire les conditions par lesquelles une action spontanée, juste et puissante est rendue possible que d’étudier de manière conventionnelle un catalogue de techniques de combat. Un corps libéré, un esprit affuté, une technique juste.

V. Leduc

Pascal Vigneron (4è dan) poursuivit avec un thème qui lui est cher et qui fait indéniablement partie de ses domaines de compétences: le testing. Une chose est d’étudier le travail postural générant stabilité et force explosive, une autre est de mettre à l’épreuve sa pertinence. Sa connaissance approfondie de la bio-mécanique humaine, ses recherches en I-chuan et Jiseidô ainsi que sa grande expérience de compétiteur l’ont amenés à développer une série d’exercices surprenants à plus d’un titre. Il ne viendrait à l’idée de personne d’étudier le permis de conduire et de prétendre pouvoir conduire sans jamais être monté dans une voiture. il en va de même pour la pratique d’un art martial et Pascal nous a partagé son savoir en la matière.

P. Vigneron

P. Vigneron

Encore merci à eux deux.

Plus d’infos sur: voir lien Jisei-Dô Kenkyukaï Belgique

Echos du stage Mars 2010

Au programme, 2 heures riches d’exercices de kikô et de percussions avec Vincent Leduc (6è dan Jisei Karate Dô) en guise d’apéritif (déjà bien consistant!) dans une ambiance studieuse mais détendue.

Le plat de résistance fut laissé à la bonne grâce de Richard Prospéro (8è dan Shito Ryu, 2è dan Jisei Karate Dô) qui nous a gratifié d’un cours magistral. Son expérience martiale de plus de 35 ans et son soucis de concilier efficacité et cohérence au point de vue bio-mécanique en ont bluffé plus d’un… quel talent!

Et le dessert? Travail de la mobilité au sol et gestion d’un adversaire debout en étant soi-même au sol… dans la logique du travail de kikô debout. Le mouvement génère la force. Service assuré par l’auteur de ces quelques lignes.

Les participants

Au plaisir.

Régis.